en ce moment je lis

Je l'ai lu et j'ai ADORÉ... j'avais fait une critique d'ailleurs que j'ose remettre ici, tu savais qu'elle est l'épouse de Paul Auster? que j'aime aussi énormément...

"Tout ce que j'aimais"
Siri HustvedtActe Sud Babel.



C'est un roman intelligent, on y fait des références littéraires, artistiques, musicales et psychologiques; de plus il y a une intrigue qui ne ment pas. Bref c'est un roman un peu culturel, brillant, intéressant, rebondissant et qui ns tient en haleine tout a coup et jusqu'a la fin.

L'intrigue se passe a New-York durant les années 75, ce qui n'était pas pour me déplaire étant donné qu'a cette période j'avais souvent des aller/retour a New-York pour voir des expositions d'art. Léo est un professeur en histoire de l'art qui rencontre Bill un artiste; bref les deux vies seront liées, au travers leurs épouses, les mouvements de l'art, la vie, les enfants.

C'est un roman qui parle de la folie sous toutes sortes de formes, en plus de l'art d'une période où on pouvait faire n'importe quoi sous prétexte que c'était de l'art, c'était l'époque underground, qui parle aussi d'une si forte amitié entre deux hommes.

C'est un romant fort. J'ai appris par quelqu'un en cours de lecture qu'elle était l'épouse de Paul Auster; mais si différente, si si personnelle dans son écriture et unique.

Un roman FORT a lire absolument.

Diane a écrit: tu savais qu'elle est l'épouse de Paul Auster? que j'aime aussi énormément...

Dis donc la prof, on n'est pas des inculturées

en ce moment je débute "j'ai longtemps été une blonde d'un mètre soixante quinze" d'Emmanuelle Cosso-Merad .

extrait:

"Si j'étais moins tordue, vous ne seriez pas en train de me lire. Vous feriez sûrement quelque chose de très différent. Laver votre voiture, équeuter des haricots verts sur un vieux journal, brosser votre enfant récalcitrant, caresser votre chien ou encore peindre vos ongles. Ou tout ça en même temps. Ou tout ça mélangé, lavant votre journal, équeutant votre chien sur votre vieille voiture, peignant votre enfant ou caressant vos ongles récalcitrants. Mais voyez comme la vie est faite : il a suffi que je sois un brin assez tordue pour écrire mon histoire et que je rencontre un éditeur suffisamment désaxé pour la publier, et vous voilà à bouquiner cet ouvrage, prouvant par là que vous devez aussi être un peu branque. Tout ça pour dire que la vie étant pleine de surprises, il n'y a pas de raison pour que ce roman n'en contienne pas."


avant j'ai lu "les amours de Laura Quick" d'Isabel Wolff c'est drôle, léger, touchant, j'ai bien aimé, juste avant "confession d'une accro du shopping" j'ai eu du mal au début avec tout ces calcules cette redondance m'a agacé puis le dernier tier j'ai adoré, je lirai sans doute les suivants et juste avant du m^me auteur j'avais lu "les petits secrets d'Emma" que j'avais beaucoup aimé

rien de très cérébral mais c'est tendre, drôle et calme, tout ce qu'il me faut en ce moment

C'est attirant ce livre zélo... en tout cas ce que tu viens de donner comme texte... Je trouve ça délicieux.

J'ai hâte que tu ns en reparle après lecture, ça m'attire ce genre de texte.

Danielle Rosa a écrit:Voilà une recrue de choix pour nos lectures, Diane , la dévoreuse. :lol:

Je suis dans un livre d'une auteure étatsunienne Siri Hutsveld "Tout ce que j'aimais", milieu artistes et intellectuels à New York, l'histoire débute dans les années 70, leurs vies, les durs coups qui les frappent. Belle réflexion, belle écriture...

D'ailleurs j 'y retourne. Je pense que ça te plairait, Diane.

Je suis beaucoup moins dévoreuse Daniella, je me suis occupée depuis deux ans d'un vieux lion de 96 ans, tentant par tous les moyens de lui redonner un semblant de dignité...et quand il a fallu le placer j'en ai fait une dépression (c'est le père de mon chum) pire que ses propres enfants, moi qui ne vais jamais porter un animal a la spa...c'était tellement contre ma nature mais au delà de mes forces. Il est décédé il y a trois semaines et quelle libération pour lui aussi.
Ma dernière trouvaille était de lui acheter plusieurs plantes dont il prenait un soin jaloux, ça lui remontait le moral et lui donnait une utilité d'en prendre soin.

Enfin bref, je n'ai pas beaucoup lu depuis deux ans. Mais je vais me reprendre.

je viens de terminer Les marins perdus de J-Claude Izzo , des personnages très attachants . J'ai vécu avec eux des bons et des terribles moments .

http://www.marseillais-du-monde.org/marins_perdus.php3

Les livres de la rentrée littéraire viennent de nous être livrés !

Ce soir, je me fais le dernier Nothomb

Presque 39 ans, bientôt 100.
Fred Dompierre
Édi. boréal.



J'ai bien aimé parce que ça se passe a Montréal, et que je connais les bars, les rues où il sort... déjà c'est plus personnel comme lecture. Mais il est démoralisant a lire parfois dans son défaitisme. J'aime quand il soigne ses chats. Souvent il m'a fait sourire ou carrément rire dans ses expressions. Par exemple face a un intello arrogant: "Ce pontifiant furoncle intellectuel" et il nomme les choses carrément, froidement.
Sinon je peux dire que ce livre manque de punch et roule autour du nombril du personnage principal. Donc j'avais hâte de le terminer et de passer a autre chose.



4" couverture:
« C’est mon anniversaire demain au milieu des écueils naissants de ma nouvelle vie amoureuse. Assis dans mon salon, au beau milieu de cette vague d’optimisme et en attendant l’inévitable asphyxie, je suis à la veille d’avoir trente-neuf ans, et, ce soir, j’ai eu une manière d’épiphanie de début de fin de vie.

« Je suis d’une génération qui n’a pas su prendre sa place, et qui laisse la sienne quand il en a une. Pas à dire, pour ceux et celles qui sont nés après la mort de Kennedy et avant la première crise du pétrole, on ne peut pas parler d’un groupe qui passera à l’histoire. Ma génération. La X.

Celle qui a aussi fabriqué les pires enfants du monde. »

Les émotions des animaux
Marc Bekoff
Manuels payot.


J'ai aimé suffisamment ce livre pour le relire au moins deux fois. J'ai été bouleversée et j'ai adoré cette lecture.

Quatrième couverture:
Résumé
Les animaux éprouvent-ils des sentiments ? C'est une question à laquelle on acquiesce largement aujourd'hui. Notre perception de ces êtres n'est plus celle de Descartes, qui ne voyait en eux que des automates. Mais quelles sont ces émotions, comment naissent-elles, comment se manifestent-elles, comment les comprendre pour communiquer avec les animaux ? C'est ce à quoi répond ici Marc Bekoff, professeur émérite de biologie à l'Université du Colorado. Dans la lignée de Darwin et de son ouvrage sur L'Expression des émotions chez l'homme et les animaux (traduit dans cette même collection), il étaye son propos par quantité d'exemples, d'anecdotes, de comptes-rendus d'expériences éthologiques, pour nous amener à voir que tous ces sentiments ne sont pas des réactions instinctives et isolées, mais la manifestation d'une véritable vie affective, aussi riche que profonde. Privilégiant l'étude sur le terrain, l'observation des animaux au sein de leur environnement (comme Jane Goodall, qui présente cet ouvrage), l'auteur dialogue constamment avec les théories et les conclusions des autres chercheurs. Cela lui permet de ne pas se cantonner dans l'étude des canidés (dont il est spécialiste), d'élargir son propos à l'ensemble de la gent animale, pour montrer que les animaux ne sont pas seulement doués de sentiments, mais aussi d'une certaine forme de pensée rationnelle et d'une véritable moralité. Accepter et comprendre cette vie émotionnelle, c'est prendre conscience de la manière dont les humains, aujourd'hui, traitent souvent les animaux de façon inhumaine, c'est appeler à changer de point de vue et de comportement, pour vivre à l'avenir en meilleure intelligence avec ces êtres qui partagent notre vie.


Je lisais par exemple que quatre pies ayant trouvé une des leurs morte au bord de la route, ont pris le soin d'aller chercher des herbages et d'entourer le cadavre de la pie décédée avant de repartir...
Ce livre si vivant on n'en sort pas indemne, on change a la lecture c'est certain. Les éthologues sont des scientifiques qui sont en mesure de prouver ce qu'ils affirment ou découvrent.

j'aime beaucoup daniel Pennac

Je l'ai acheté Danielle le Pennac en question suite a ce que tu en dis. Moi aussi Piloute je l'aime bien. Je le lirai plus tard en revenant des vacances. J'ai acheté quatre bouquins en même temps que Pennac.

Là je lis Jean Barbe et je l'adore. J'en parlerai quand j'aurai terminé.

Danielle oui, c'est ce que je te souhaite

Que je l'aime ce Auster; un de mes auteurs favoris. J'ai tout lu de lui. Comme il écrit bien.

Merci Danielle de ce passage si beau si vrai, si intense.

La ballade de Jesse
Madison Smartt Bell
Actes sud.


J'ai eu l'impression que c'était un livre beaucoup pour ma génération; il y parle de tous les groupes de musique qui nous faisaient "tripper", comme les Grateful Dead. Mais aussi plus récemment de Kurt Cobain.
C'est la vie qu'on menait un peu, vie en barreau de chaise a brûler la chandelle par les deux bouts (j'ai vécu a deux reprises avec un musicien underground et une fois avec un chanteur adulé au Québec dans le temps et kitsh par dessus le marché. )
Il y a des grands bouts ou je me sentais dans mon univers (mais contente de l'avoir quitté) donc je ne suis pas une critique objective du tout pour ce roman.

J'ai adoré le lire. Jesse est métis, beaucoup aimé de la bande et il est le plus jeune. Ayant été blessé par la vie il se fait une nouvelle famille avec son groupe de musiciens. Il parle du rock, de la vie de rocker parfois brutale (mais jamais trash par contre)
C'est beaucoup un portrait de l'amérique en général, des USA plus particulièrement. Bien sûr il y a des questions de racisme et d'une grande solitude. Des nuits dans les hôtels pouilleux, ou riches, des contrastes, du noir des bars au soleil des plages. De la misère du sud.

Madison Smart Bell me fait toujours vibrer avec ses écrits. J'ai beaucoup aimé "Save me Joe Louis" aussi.

pour les fans de thriller, je conseille la souffrance des autres, de val mcdermit, je viens de le terminer, je l'ai lu d'une traite

Ah je vais fouiller ça Chérub, bien que je n'aime pas tellement les thrillers parfois en lire un m'énerve, me rend en apnée totale, et ça fait du bien. Suis folle hein?

J'ai terminé "Un abri en ce monde"
Mary McGarry Morris.
Pocket


Un auteur que j'ai découvert par hasard en furetant a ma librairie, d'était avec "Mélodie du temps ordinaire" un roman assez spécial. Presque un thriller justement. Et j'ai aimé cette femme, et ses chroniques de la vie étatsunienne dans son dénuement.
quatrième couverture:
Après une peine de 25 ans de prison pour meurtre, Gordon Loomis rentre chez lui, dans son ancien quartier devenu le repaire des laissés -pour-compte. Pour l'entourer dans ses premiers instants de liberté, il retrouve son frère. Très vite, Dennis veut le meilleur pour Gordon: travail, relations, sorties... Trop vite: Dolorès, amie de longue date l'étouffe sous ses prévenances; Jada, sa voisine de 13 ans, lui donne plus d'ennuis que de réconfort.
Après tant d'années passées derrière les barreaux, Gordon n'aspire plus qu'a une chose, être enfin seul. Mais il va rapidement apprendre que le monde est a peine moins redoutable que l'univers carcéral...

Ce roman dont les personnages nous habitent est bien écrit dans la simplicité, toujours ces chroniques étatsuniennes de vie dans la pauvreté, la misère, la débrouillardise, la drogue, la violence. C'est sourd, gris, moche, abandon, fatalité et détresse avec au passage quelques grands éclats de rire. La société bien pensante et étouffante s'y trouve aussi.

Bref j'ai aimé, les personnages vivent avec nous lecture terminée on se surprend a y repenser et a ne pas plonger tout de suite dans un autre livre.

kikoo Diane, j'ai lu mélodie du temps ordinaire" j'avais aimé me semble t'il
là je lis la "femme de l'allemand" de marie sizun, j'avais lu d'elle "le père de la petite " et beaucoup aimé

J'ai fini : La désoeuvre de Karine Henry.
"Sa sœur Barbara. qu'elle n'a plus revue depuis son internement, lui a légué sa maison d'Artel. Aussitôt Marie décide de la mettre en vente après l'avoir vidée de ses meubles. La voici donc de retour dans cet endroit isolé et menaçant - et peu à peu captive de douloureux souvenirs. Sa jeunesse a été dévastée par un accident mais aussi, de longue date, par la folie de Barbara, personnalité terrifiante et imprévisible. Dans la maison à l'abandon, la présence de Barbara se manifeste encore. Marie retrouve ses carnets, somptueux sismogramme d'une jeune femme torturée par le mépris des contingences, acharnée à faire rempart, dans le huis clos de l'écriture, aux lois inexorables du temps et de la mort auxquelles, de toutes ses forces, elle veut opposer l'œuvre. L'une voulait écrire, l'autre simplement vivre. Presque malgré elle, Marie recompose l'histoire familiale, fait ressurgir les figures contrastées de leurs parents et tente de déchiffrer, jusque dans les cicatrices de l'enfance, des raisons de comprendre et d'aimer Barbara en dépit de tout. Roman d'une folie dévastatrice et pourtant créatrice, La Désoeuvre entremêle ces deux voix distinctes et cependant complémentaires, pour faire entendre la beauté de la fiction qui les unit."

Que ce livre étrange m'a entraîné dans ses délires, les récits entremêlés et si différents des 2 soeurs, la folie barbare de l'une et le besoin d'amour de l'autre...Un récit déconstruit qu'on reconstruit...jusqu'à la chute qui me hante des dernières pages.

J'ai attaqué "La bête qui meurt" de Philip Roth, il m'enchante...Des passages entiers à copier.

Danielle, ça fait presque peur ce livre et pourtant c'est très attirant.

Cherub je l'ai lu aussi et j'avais aimé.