La dernière fugue.

Léa Pool est la cinéaste réalisateur que j'aime le plussse au monde avec Anne Claire Poirier.

Ses films m'habitent longtemps après visionnement. Le visionnement me va direct aux tripes, au coeur, a l'âme et ça presque toujours.

Pour "la dernière fugue", je n'y échappe pas. Un direct au coeur.

Elle a fait ce chef-d'oeuvre d'après un roman de Gil Courtemanche que j'aime énormément ("Un dimanche a Kigali" notamment) C'était d'après son roman "Une belle mort".

Il y a un peu trop de "flash back" dans le film, mais le repas de famille de la veille de Noël représente tellement la société en général, les deux camps. Le papa atteint mortellement d'une maladie dégénérative, le Parkinson rigide, et les deux clans, celui du: "il ne doit pas manger ceci ou cela...faire ceci ou cela" et le clan des "laissez le manger a sa faim, avoir une mort digne et dans la joie, laissez le boire a son goût même si cela doit le faire partir plus rapidement."

J'ai trouvé la fin abrupte comme si on devait finir et point. Mais il reste que ce film nous parle profondément.

Laissez les vieux tranquilles, sa crise a l'hôpital alors qu'on veut lui faire faire des exercices dont il n'a pas envie, jouer avec des petits blocs d'enfants, c'est ce qu'on fait a nos vieux, soi-disant pour les prolonger a la vie; on les traite en déficients!!!!!!!!!!! HARO ET RÉVOLTE...