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Message  Invité Sam 2 Jan 2010 - 22:12

de cette collection j'ai lu aussi "régals du japon et d'ailleurs" de Dominique Sylvain, j'aime beaucoup le Japon et Dominique Sylvain.
Diane j'ai acheté Maggie O'Farrell , je te dirais en ce moment je lis - Page 12 25152 quand j'aurai fini les ptites filles , mais j'avoue que j'ai beaucoup de mal à me concentrer pour lire en ce moment en ce moment je lis - Page 12 982655

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Message  Majodo Dim 3 Jan 2010 - 23:24

Diane, j'ai lu un article dans un de nos magazines "Le Nouvel Observateur" sur ces "sacrées canadiennes" amour

Il était question de trois écrivaines, mais de langue anglaise, une que je connais Margaret ATWOOD, mais deux autres dont j'ai peut-être lu, entendu le nom ...Mavis GALLANT et Alice MUNROE.
Dis-nous un peu qui elles sont... en ce moment je lis - Page 12 687211
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Message  Invité Lun 4 Jan 2010 - 0:17

Je ne connais pas Mavis Gallant??? Sauf de nom et du fait qu'elle vit en France depuis de nombreuses années tout en conservant sa nationalité Canadienne. Mais elle n'écrit qu'en anglais et beaucoup de nouvelles. Or généralement les nouvelles ne m'attirent pas tellement car j'aime entrer dans un livre pour un bout de temps...

Pour Alice Munroe c'est une autre histoire, je l'aime beaucoup beaucoup beaucoup, je suis entrain de lire Fugitives justement. Et...ce sont des nouvelles. Mais je l'aime elle est tellement spéciale.

Alice Munro, Canadienne anglophone, est donc nouvelliste, et rien que cela. Affranchie des modes littéraires qui veulent qu'un écrivain fasse du long, du roman, sinon pas de sacre. Elle, malicieuse, défie l'art de la narration, emprunte des circonvolutions en guise de construction, mêle passé et présent, héros et seconds rôles, et chute là où elle le désire, sur un silence, un vacillement, une autre histoire. Comme ses collègues américains Richard Ford (Rock Spring) ou Charles D'Ambrosio (Le Musée des poissons morts), Munro berne le lecteur, lui ouvre les portes de l'inconnu, de l'illusion, l'oblige - en vérité - à se regarder. Sources: télérama fr.

Fugitives:
Fugitives - Runaway est le titre original - compile huit histoires de fuite. Courir, loin. Mais fuir ne signifie pas pour autant partir, quitter famille, boulot, prendre la route. Fuir, pour Alice Munro, c'est aussi - surtout ? - se mentir, mentir aux autres, abdiquer, renoncer. Vouloir s'échapper ne serait-ce qu'un peu, et capituler. Les coups du destin se superposent aux blessures familiales, aux relents mensongers. Ne restent que des cicatrices indélébiles, et des espoirs trop ténus pour prendre chair. Ses fugitives sont donc du genre féminin, vieilles ou jeunes, teintées de gris ou endimanchées de robes blanches, ce qui ne fait pas d'Alice Munro une quelconque féministe, mais simplement et fort heureusement un véritable écrivain, sensible, avide d'explorer les chaos et les non-dits. Ici, une vieille fille effarouchée rêve d'amour, subit peurs et affronts, et se contente d'un baiser, d'un béguin de pacotille (Subterfuges). Là, une jeune femme lasse de son quo­tidien échafaude des plaisirs interdits et se prend les pieds dans ses délires (Fugitives). Là encore, une gamine, 11 ans, bijou dor­loté par des parents au-dessus de tout soupçon, se sent abandonnée et se résigne : « Elle savait que la seule chose à faire était de prendre son mal en patience » (Offenses). Grandir, et fuir, un jour, peut-être.

Coincées par la neige, barricadées par un père austère ou un mari impuissant, tétanisées par d'obscurs souvenirs, les femmes d'Alice Munro cherchent une parade à la vie. Elles sont incrédules, trop fidèles, et la rupture, franche et violente, n'est pas leur fort. Elles oscillent, se rétractent, tergiversent. Tiens-toi bien, tiens-toi correctement, leur susurrent de vilaines voix, celles des qu'en-dira-t-on. La nouvelliste aimerait les délivrer de leur carcan, briser tromperies et faiblesses, leur offrir un dénouement heureux. L'ordre, familial et religieux, veille. L'aliénation, au Canada comme ailleurs, mène les femmes par le bout du coeur. Mais Alice Munro est leur amie. Elle les accompagne, et le temps d'une histoire aux multiples ravages, elle leur invente des frivolités, un brin d'humour. Ses filles, dames teintées de gris ou petites endimanchées de blanc, font trois petits tours et puis s'en vont. Pas bien loin, et rentrent chez elles, là où leurs secrets sont sagement emmitouflés. Elles laissent dans leur sillage un air d'aventures à pas feutrés, de douces amertumes. Loin de fuir, on se met à les suivre...

Martine Laval/
Telerama n° 3063 - 27 septembre 2008


Sinon dans les écrivains canadiens vraiment vraiment bons il y avait Robertson Davies.

J'ai lu deux de ses trilogies et tellement aimé tout en apprenant énormément.
La trilogie de Cornish (Les anges rebelles, Un homme remarquable et La lyre d'Orphée) J'ai énormément appris en lisant ses livres qui sont des livres brillants, qu'on lit assez vite, on veut savoir, et c'est rempli de culture.

La trilogie de Deptford. (L'objet du scandale, Le Manticore, Le monde des merveilles)

Mes trilogies je les garderai toute ma vie, elles sont en poche maintenant. Ce que j'ai lu de lui je garde.

Quand il est décédé il avait un livre en impression, je l'ai et ne l'ai jamais lu, comme si le fait de ne pas le lire garde cet écrivain vivant dans ma tête. C'est fou hein?

en ce moment je lis - Page 12 RobertsonDavies
J'ai longtemps eu une photo de lui sur un mur.

Il a été pour un bout mon écrivain préféré avec Walt Withman, un poète humaniste étatsunien décédé en 1892 et qui a écrit un livre : "Leaves of Grass" publié en 1855. Je ne le conseille pas a tout le monde c'est trop ancien comme écriture. Un autre livre que je garderai toute ma vie, il était en pocket book et je l'ai fait relier. Mais bon Withman c'est une autre histoire. J'en parlerai un jour dans un fil que je débuterai concernant nos "livres cultes" il ne me manque que le temps.


Dans les écrivains canadiennes que j'adore il y a Margaret Laurence.
Qui est Canadienne anglaise aussi.
Elle a écrit plusieurs romans; j'ai lu "L'âge de pierre" et j'ai en attente "Une divine plaisanterie"
C'est une série de 5 romans du "Cycle de Manawaka" Je l'adore cette femme.

Paru en 1964, L'Ange de pierre ouvre le cycle de Manawaka, du nom de cette localité fictive des Prairies calquée sur Neepawa, village manitobain où est née Margaret Laurence (1926-1987). L'oeuvre est pourtant reconnue à travers le monde pour avoir ouvert la voie à d'autres écrivains de la modernité anglo-canadienne: Robertson Davies, Alice Munro, Margaret Atwood...J'ai aimé dans l'Ange de pierre cette vieille dame irrascible qui habite avec son fils et sa bru qui décident de la placer en maison de vieux. Tout n'ira pas si facilement pour eux. C'est de lecture facile mais une belle lecture, souvent on loupe quelqu'un a cause des non dits, elle l'exprime si bien.

en ce moment je lis - Page 12 Laurence6 Elle doit avoir des racines amérindiennes juste a lui regarder le faciès, il faudrait que je creuse ça un peu.


Bon j'arrête, j'étais tellement prise dans les sujets que je m'y perdrai si je continue.





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Message  Majodo Lun 4 Jan 2010 - 9:13

farao Merci, merci Diane, très intéressant, tu fais une superbe chroniqueuse en ce moment je lis - Page 12 137329
Je note ces nouveaux noms ( pour moi) sur mes tablettes. study
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Message  Invité Sam 9 Jan 2010 - 15:46

bon alors sur les 4 livres empruntés, je n'en ai lu que 3 sourire

Trois médecins de Martin Winckler : par le biais d'une histoire d'amitié entre quatre étudiants en médecine dans les années 70, Martin Winckler réfléchit sur la médecine, son enseignement, son apprentissage, son rapport aux patients....le tout dans un style très agréable, c'est vif, gai, et passionnant en ce moment je lis - Page 12 590109

Un temps pour vivre, un temps pour mourir de E.M. Remarque : un très beau livre sur la guerre, antimilitariste, , une réflexion sur la vie, la mort, le comportement de l'allemagne pendant les campagnes de l'est...sachant que Remarque l'a écrit en 54, qu'il a été exilé très tot aux USA et que les allemands ne lui ont jamais pardonné cet exil, puisqu'il n'a jamais pu retourner vivre dans son pays

Enfin Cité de Verre de Paul Auster : un truc un peu dingo, je n'ai pas été conquise et j'avoue avoir du mal avec Auster, de plus en plus de mal au fur et à mesure de la lecture de ses livres, donc je fais une pause à durée...indéterminée pour Paul Auster

là j'ai pris Firmin de Sam Savage : Résumé du livre sur le site Evène :"Boston, années 1960, dans les caves d'une librairie d'occasion en faillite. Firmin, rat des villes, nourri de Grande Littérature, se rêve en James Joyce ou au moins en Fred Astaire. Mais, ses fantasmes de passion hollywoodienne, d'amitié virile et de gloire littéraire doivent affronter la dure réalité des tractopelles dans un quartier en pleine réhabilitation."

La solitude des nombres premiers de Paolo Giordano : Résumé du livre sur le site Evène :" Les nombres premiers ne sont divisibles que par 1 et par eux-mêmes ; soupçonneux et solitaires, certains possèdent cependant un jumeau dont ils ne sont séparés que par un nombre pair. Mattia, jeune surdoué, passionné de mathématiques, en est persuadé : il compte parmi ces nombres, et Alice, dont il fait la connaissance au lycée, ne peut être que sa jumelle. Même passé douloureux, même solitude à la fois voulue et subie, même difficulté à réduire la distance qui les isole des autres."

La maladie de Sachs de Martin Winckler : je ne résume pas , c'est du Martin Winckler sourire en ce moment je lis - Page 12 590109

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Message  Invité Sam 9 Jan 2010 - 16:43

Firmin (Savage) m'attire énormément d'après ce que tu en dis... je crois que j'aimerais cet auteur; je vais l'ajouter a ma liste...

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Message  Invité Dim 10 Jan 2010 - 10:59

Paloma a écrit:
Enfin Cité de Verre de Paul Auster : un truc un peu dingo, je n'ai pas été conquise et j'avoue avoir du mal avec Auster, de plus en plus de mal au fur et à mesure de la lecture de ses livres, donc je fais une pause à durée...indéterminée pour Paul Auster
La maladie de Sachs de Martin Winckler : je ne résume pas , c'est du Martin Winckler sourire en ce moment je lis - Page 12 590109


Comme toi Karine je n'accroche plus avec Paul Auster, je suis de plus en plus déçue, et je n'arrive pas à accrocher aux livres de son épouse non plus, Siri Hustvedt. Pourtant j'ai essayé car les sujets m'interessaient.

La maladie de Sachs est le premier livre que j'ai lu de Martin Winckler, j'ai ADORE en ce moment je lis - Page 12 590109

en ce moment je navigue entre du coté des ptites filles et "avant d'aller dormir chez vous" d'Antoine de Maximy.

Pour les fans de "j'irais dormir chez vous" ce nom doit vous dire kke chose en ce moment je lis - Page 12 25152 certes ce n'est pas de la graaaaaaande littératurrrrrrrrreeeeeeee mais on y apprend que
en ce moment je lis - Page 12 51ngk810
"Antoine de Maximy possède plusieurs casquettes et une chemise rouge. De tout cela, il a fait une vie d'aventures et d'évasion. Le grand public l'a découvert avec une émission de télévision, J'irai dormir chez vous, et récemment au cinéma avec une échappée, drôle et émouvante, J'irai dormir à Hollywood. " Quand rien n'est prévu, tout est possible... " Telle est la devise d'Antoine de Maximy. II a pris sa vie pour un ballon avec lequel on joue sur une aire de jeux sans frontières. Il a tourné son existence vers les autres, que ce soit pour les raconter ou les rencontrer, avec ou sans caméra. Sa route personnelle est faite d'aventures, physiques ou humaines. Ingénieur du son, cameraman, présentateur télé, réalisateur. Il a été reporter de guerre ; a plongé en sous-marin au fond du Pacifique, dormi à la cime des arbres en Amazonie ou dans les fumées d'un volcan en Afrique ; exploré la calotte glaciaire du Groenland, les tépuis du Vénézuéla ou les coulisses du métro parisien ; filmé les bipèdes que nous sommes mais aussi nos cousins les singes. Sans frontières, sans limites, mais toujours en respectant l'autre, il a eu envie de tout voir. Et aujourd'hui, il réussit la plus périlleuse des missions : se raconter. On ne devient pas globe-squatter par hasard. Pour comprendre ce qui guide ses pas, de son enfance à J'irai dormir à Hollywood, il nous ouvre les pages de son carnet de vie !
Biographie de l'auteur
Antoine de Maximy vit aux portes de Paris et dans les aéroports ; sillonnant le monde depuis plus de vingt ans. Ses pas l'ont conduit dans plus de quatre-vingt pays. Il a ainsi réalisé une trentaine de documentaires et présenté plusieurs séries d'émissions. "



Diane je note Margaret Laurence, je me fais un spécial carnet lecture BB en ce moment je lis - Page 12 687211


Dernière édition par cherubin le Dim 10 Jan 2010 - 13:32, édité 1 fois (Raison : erreur de frappe)

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Message  Invité Dim 10 Jan 2010 - 15:08

Ah il faut que je fasse ça aussi dans un petit carnet parce que j'ai des petits papiers pliés qui traînent partout dans mon sac et quand je les sors chez mon libraire il rit tout le temps mais ça doit être harrassant quand tu es pressé de voir la dame dérouler ses petits papiers... pleure J'en ai tellement.

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Message  Invité Lun 11 Jan 2010 - 15:15

Je n'avais jamais lu Eric Holder, je viens de me faire "Mademoiselle Chambon" et "L'homme de chevet", qu'est-ce que c'est beau pleure

Sinon, j'ai lu "Firmin" quand il est sorti, j'avais beaucoup aimé en ce moment je lis - Page 12 11922

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Message  Invité Lun 11 Jan 2010 - 15:20

J'ai lu "L'homme de chevet" il y a un bon bout et quelle belle histoire... j'ai beaucoup aimé aussi. On peut toujours retrouver ce goût de vivre qu'on perd par désespoir ou via les affres de la vie.

Ah oui c'est un bon souvenir ce livre. Je n'ai pas lu l'autre, ça donne le goût de le lire.

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Message  Invité Mar 12 Jan 2010 - 20:08

j'aime bien Firmin, il me reste uen quarantaine de pages à lire

je vais noter Holder pour ma prochaine sortie bibliothèque, merci pour toutes ces idées amour

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Message  Danielle Rosa Mer 13 Jan 2010 - 19:53

Eric Holder, Nièvre tu as lu Bella Ciao ?

Je lis "Je , François Villon" de Jean Teulé...hard hard la vie au Moyen âge ! Tout à l'heure, je me suis aperçue en discutant qu'une copine est aussi en train de le lire...Elle trouve trash, c'est un obsédé...Je continue à aimer Teulé, mais j'ai quand même préféré le Montespan, quel homme !

J'ai mon cahier de lecture, où je note les titres...mais aussi parfois des petits papiers.

J'ai bien envie de relire Camus, et de lire certaines oeuvres qui m'avaient échappé (L'envers et l'endroit, Le premier homme)...Tout cela grâce à la télé, en particulier La grande librairie et un téléfilm, bien fait
.
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Message  Invité Jeu 14 Jan 2010 - 23:10

en ce moment je pense à aux Haïtiens et à Dany Laferrière, écrivain

"Né à Port-au-Prince le 13 avril 1953, Dany Laferrière passe son enfance à Petit-Goâve avec sa grand-mère, Da (un des personnages marquants de son œuvre), où sa mère, Marie Nelson, l’envoie vers l’âge de quatre ans par crainte qu’il ne subisse des représailles de la part du régime de François Duvalier (Papa Doc), en raison des idées politiques de son père, Windsor Klébert Laferrière (maire de Port-au-Prince, puis sous-secrétaire d’État au Commerce et à l’Industrie), alors en exil. À onze ans, il retourne vivre avec sa mère à Port-au-Prince, où il fait ses études secondaires. Il devient ensuite chroniqueur culturel à l’hebdomadaire Le Petit Samedi Soir et à Radio Haïti-Inter. Le 1er juin 1976, son ami journaliste Gasner Raymond, alors âgé de vingt-trois ans comme lui, est assassiné par les Tontons Macoute. À la suite de cet événement, craignant d'être « sur la liste », il quitte de manière précipitée Haïti pour Montréal, n'informant personne, à l'exception de sa mère, de son départ. En 1979, il retourne pendant six mois à Port-au-Prince et y rencontre Maggie, sa conjointe avec qui il a eu trois filles – la première (Melissa) est née à Manhattan, où vivait alors Maggie, les deux autres (Sarah et Alexandra) sont nées à Montréal.

Lors de son arrivée à Montréal en juin 1976, il habite rue St-Denis et travaille entre autres dans des usines, jusqu’en novembre 1985, date à laquelle est publié pour la première fois un de ses romans, intitulé Comment faire l’amour avec un Nègre sans se fatiguer, qui lui donne une visibilité immédiate dans les médias et qui sera adapté pour le cinéma par Jacques W. Benoît en 1989, en plus d’être traduit en de nombreuses langues. Par la suite, il travaille pour diverses stations de télévision en tant que chroniqueur, ainsi qu’en tant qu’annonceur météo, tout en continuant son activité d’écriture à saveur autobiographique.

À partir de 1990, il vit à Miami avec sa famille en poursuivant son travail d'écriture, puis il se réinstalle à Montréal en 2002. À l'été 2007, il propose une chronique matinale sur Radio Canada (vers 8h15). Il est maintenant chroniqueur à l'émission de Marie-France Bazzo, Bazzo.tv, où il occupe le poste d'éditorialiste. Le mercredi 4 novembre 2009 il reçut le Prix Médicis.

Laferrière se trouvait en Haïti lors du tremblement de terre du 12 janvier 2010. Son épouse a reçu un courriel de sa main affirmant qu'il était sain et sauf"
WIKIPEDIA

Le charme des après midi sans fin est le premier livre que j'ai lu de lui

"LE CHARME DES APRES MIDI SANS FIN > MOTIFS >
Le charme des après-midi sans fin, sans doute le livre de Dany Laferrière le plus autobiographique, nous conte une jeunesse haïtienne en une succession de tableaux sur le cours des jours à Petit-Goâve. Manifeste d'amour adressé par l'auteur à Da, la grand-mère qui l'a élevé, mais aussi, sur fond de crise politique haïtienne, roman initiatique de l'adolescence, ce livre nous émeut par sa tendresse et sa justesse. « Les mères passent leur temps à venir voir si leur fille n'est pas dans les parages du port. Comme toujours, les mères n'ont aucune idée de la façon dont cela se passe. Car si un type veut embrasser une fille, tu peux être sûr qu'il ne restera pas sur le port avec elle. Mais les mères n'ont aucune idée de la réalité. » Par l'auteur de Comment faire l'amour avec un nègre sans se fatiguer et Cette grenade dans la main du jeune nègre est-elle une arme ou un fruit ? Livre d’adolescence et de paix de Dany Laferrière, “Le charme des après-midi sans fin” conte la magie d’une grand-mère, Da, d’un parfum, le café, et des premières amoures près du débarcadère."

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Message  Invité Jeu 14 Jan 2010 - 23:14

cheers cheers Il écrit bien hein?

J'ai envoyé un don dès la catastrophe annoncée, ils n'ont pas eu le temps de se relever des Gonaives et les voilà plongés dans ce marasme. Ce sont les plus pauvres, mauvais gouvernement etc.etc. demain jour de paye, on enverra des dons plus substantiels. Quelle affreux drame, quelle affreuse tristesse.

Dany Laferrière écrit très très bien.

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Message  Invité Jeu 14 Jan 2010 - 23:24

Je n'aime pas tout de lui Diane, par ex je n'ai pas accroché à "je suis un écrivain japonais" mais j'adore le titre. Je retenterais peut être, car j'avais peu de temps pour le lire, l'ayant emprunté à la biblbiothèque.

Sinon je lis Maggie O'Farrel, l'étrange disparition d'Esme Lennox. Un peu déçu par le style au début, l'histoire finalement accroche le lecteur,merci pour cette découverte.

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Message  Danielle Rosa Ven 15 Jan 2010 - 7:25

Merci Chérube, je n'ai pas lu cet écrivain haïtien.
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Message  Invité Ven 15 Jan 2010 - 14:24

Il est québécois maintenant, je veux dire naturalisé Canadien... au début je le trouvais très ennuyant avant de goûter le café et les subtilités et justement avant de lire le livre dont Cherub. parle qui lui est riche de la vie là bas.
Il vit mi-Québec, mi Floride usa. (il fuit l'hiver et on peut le comprendre hein...) sourire
Apparamment le dernier qu'il a écrit qui lui a valu le prix Médicis n'est pas aussi bon que les autres mais c'est a voir...ce sont des critiques.

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Message  Invité Ven 15 Jan 2010 - 22:54

Bizarrement, j'ai du mal avec la littérature antillaise et sud américaine, donc je me demande si j'aimerais scratch , faudrait que j'essaie en fait

j'ai commencé ma journée les larmes aux yeux pour haiti ce matin en ce moment je lis - Page 12 999949

Firmin est lu, c'était agréable, une réflexion sur la différence et la solitude

J'ai entamé La solitude des nombres premiers, ,c'est assez original, un style clair, net et précis....on sent le mathématicien derrière, mais l'intrigue est passionnante, comment deux êtres si tristes, si malheureux, si incompris vont ils mener leur relation ????

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Message  Invité Sam 16 Jan 2010 - 13:50

Romancier récompensé à l'automne 2009 par le prix Médicis pour L'Enigme du retour (Grasset), Dany Laferrière faisait partie des écrivains invités au festival Etonnants Voyageurs en Haïti, qui devait avoir lieu à Port-au-Prince du 14 au 21 janvier. Après plusieurs jours passés dans la capitale haïtienne, de retour à Montréal, où il réside depuis de longues années, il nous a accordé, vendredi 15 janvier, un entretien.( le monde) .

Où étiez-vous lorsque le séisme s'est produit ?

J'étais à l'Hôtel Karibé, qui se situe à Pétionville, en compagnie de l'éditeur Rodney Saint-Eloi. Il venait juste d'arriver et voulait aller dans sa chambre. Comme j'avais faim, je l'ai entraîné au restaurant et cela l'a peut-être sauvé… Nous étions donc en train de dîner lorsque nous avons entendu un bruit très fort. Dans un premier temps, j'ai pensé que c'était une explosion qui venait des cuisines, puis ensuite j'ai compris qu'il s'agissait d'un tremblement de terre. Je suis aussitôt sorti dans la cour et me suis couché par terre. Il y a eu soixante secondes interminables où j'ai eu l'impression que ça allait non seulement jamais finir, mais que le sol pouvait s'ouvrir. C'est énorme. On a le sentiment que la terre devient une feuille de papier. Il n'y plus de densité, vous ne sentez plus rien, le sol est totalement mou.

Et après ces soixante secondes ?

Nous nous sommes relevés et nous nous sommes dit qu'il fallait s'éloigner de l'hôtel, qui est un bâtiment assez haut, donc peu sûr. Nous sommes alors descendus vers le terrain de tennis, où tout le monde s'est regroupé. Deux ou trois minutes plus tard, nous avons commencé à entendre des cris… Près de l'hôtel, où il n'y avait que peu de dégâts, il y a, dans la cour, de petits immeubles où les gens vivent à l'année. Tous étaient effondrés. On a dénombré neuf morts. Alors qu'on redoutait d'autres secousses, des personnes se sont levées pour commencer à porter secours.

Un énorme silence est tombé sur la ville. Personne ne bougeait ou presque. Chacun essayait d'imaginer où pouvaient se trouver ses proches. Car lorsque le séisme s'est produit, mardi 12 janvier, Port-au-Prince était en plein mouvement. A 16heures, les élèves traînent encore après les cours. C'est le moment où les gens font leurs dernières courses avant de rentrer et où il y a des embouteillages. Une heure d'éclatement total de la société, d'éparpillement. Entre 15 et 16heures, vous savez où se trouvent vos proches mais pas à 16h50. L'angoisse était totale. Elle a créé un silence étourdissant qui a duré des heures. Ensuite, on a commencé à rechercher les gens. Nous sommes retournés à l'hôtel et, grâce à la radio américaine et au bouche-à-oreille, on a appris que le palais présidentiel s'était effondré mais que le président Préval était sauf. Mais personne autourde nous n'avait de nouvelles de sa famille.

Comment en avez-vous eu ?

Grâce à mon ami, le romancier Lyonel Trouillot, admirable. Bien qu'il ait des difficultés pour marcher, il est venu à pied jusqu'à l'hôtel. Nous étions sur le terrain de tennis, il ne nous a pas vus. Il est revenu le lendemain en voiture pour m'emmener chez ma mère. Après quoi, nous sommes passés voir le grand Frankétienne [dramaturge et écrivain], qui avait sa maison fissurée et qui était en larmes. Juste avant le séisme, il répétait le solo d'une de ses pièces de théâtre qui évoque un tremblement de terre à Port-au-Prince. Il m'a dit: "On ne peut plus jouer cette pièce."

Je lui ai répondu: "Ne laisse pas tomber, c'est la culture qui nous sauvera. Fais ce que tu sais faire." Ce tremblement de terre est un événement tragique, mais la culture, c'est ce qui structure ce pays. Je l'ai incité à sortir en lui disant que les gens avaient besoin de le voir. Lorsque les repères physiques tombent, il reste les repères humains. Frankétienne, cet immense artiste, est une métaphore de Port-au-Prince. Il fallait qu'il sorte de chez lui. En me rendant chez ma mère, j'étais angoissé car j'ai vu des immeubles en apparence solides totalement détruits, et aussi d'innombrables victimes.

Même à Pétionville, moins touchée ?

Oui, beaucoup. J'ai commencé à les compter, puis j'ai cessé… C'étaient des piles de corps que les gens disposaient avec soin, le long des routes, en les couvrant d'un drap ou d'un tissu. Après le temps de silence et d'angoisse, les gens ont commencé à sortir et à s'organiser, à colmater leurs maisons. Car ce qui a sauvé cette ville c'est l'énergie des plus pauvres. Pour aider, pour aller chercher à manger, tous ces gens ont créé une grande énergie dans toute la ville. Ils ont donné l'impression que la ville était vivante. Sans eux, Port-au-Prince serait restée une ville morte, car les gens qui ont de quoi vivre sont restés chez eux pour la plupart.

C'est pour témoigner de cette énergie que vous êtes rentré ?

En effet, mais pas seulement. Lorsque l'ambassade du Canada m'a proposé d'embarquer vendredi, j'ai accepté car je craignais que cette catastrophe ne provoque un discours très stéréotypé. Il faut cesser d'employer ce terme de malédiction. C'est un mot insultant qui sous-entend qu'Haïti a fait quelque chose de mal et qu'il le paye.

C'est un mot qui ne veut rien dire scientifiquement. On a subi des cyclones, pour des raisons précises, il n'y a pas eu de tremblement de terre d'une telle magnitude depuis deux cents ans. Si c'était une malédiction, alors il faudrait dire aussi que la Californie ou le Japon sont maudits. Passe encore que des télévangélistes américains prétendent que les Haïtiens ont passé un pacte avec le diable, mais pas les médias… Ils feraient mieux de parler de cette énergie incroyable que j'ai vue, de ces hommes et de ces femmes qui, avec courage et dignité, s'entraident. Bien que la ville soit en partie détruite et que l'Etat soit décapité, les gens restent, travaillent et vivent. Alors de grâce, cessez d'employer le terme de malédiction, Haïti n'a rien fait, ne paye rien, c'est une catastrophe qui pourrait arriver n'importe où.

Il y a une autre expression qu'il faudrait cesser d'employer à tort et à travers, c'est celle de pillage. Quand les gens, au péril de leur vie, vont dans les décombres chercher de quoi boire et se nourrir avant que des grues ne viennent tout raser, cela ne s'apparente pas à du pillage mais à de la survie. Il y aura sans doute du pillage plus tard, car toute ville de deux millions d'habitants possède son quota de bandits, mais jusqu'ici ce que j'ai vu ce ne sont que des gens qui font ce qu'ils peuvent pour survivre.
Comment est perçue la mobilisation internationale ?

Les gens sentent que cette fois, cette aide est sérieuse, que ce n'est pas un geste théâtral comme cela a pu se produire par le passé. On perçoit que les gouvernements étrangers veulent vraiment faire quelque pour chose pour Haïti, et aussi que dans le pays personne ne veut détourner cette aide. Car ce qui vient de se produire est bien trop grave. Il y a tant à faire, à commencer par ramasser les morts. Cela prendra sans doute plusieurs semaines. Ensuite, il faudra déblayer toute la ville pour éviter les épidémies. Mais le problème numéro un, c'est l'eau, car à Port-au-Prince, elle est polluée. Habituellement, on la fait bouillir pour la boire, mais il n'y a plus de gaz.

Les Haïtiens espèrent beaucoup de la communauté internationale. Si des choses sont décidées à un très haut niveau, dans le cadre d'un vaste plan de reconstruction, alors les Haïtiens sont prêts à accepter cette dernière souffrance. La représentation de l'Etat, à travers le gouvernement décimé, étant touchée, c'est le moment d'aller droit vers le peuple et de faire enfin quelque chose d'audacieux pour ce pays.

Propos recueillis par Christine Rousseau/ Le monde

je mets ici cette interview de Dany Lafférière sur le séisme à Haïti, je ne vois où la mettre sinon sur le forum.

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Message  Invité Sam 16 Jan 2010 - 15:45

C'est tellement tellement dur, d'autant plus que L'ONU est tombé avec tous les membres, c'étaient eux qui coordonnaient l'aide a apporter lors des catastrophes d'avant.

L'amoureux d'une amie accompagnait Dany Laferrière comme photographe officiel, il y a un mur qui s'est effondré juste a côté de lui. Il est sous le choc et toujours là pour aider.

Fiancé vient d'envoyer un autre don ce matin. On fait comme on peut pour le moment. Les délégations ont de la difficulté a se rendre a cause du port dévasté, comment s'accoster?
Le navire hôpital est là, peut recevoir 1,000 blessés avec tout l'équipement de pointe, ils doivent transporter les blessés en hélicoptères. 1,000 blessés... il y en a au moins deux cent milles!!!!!!!!!!
Deux gros bateaux de luxe de croisière sont accostés près d'une plage et nourissent les gens, la bouffe se transporte par petit bateaux sur les plages.
Enfin. Le monde entier est triste.
La délégation française est déjà sur place en fait et travaille très fort.

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Message  Invité Sam 16 Jan 2010 - 16:58

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le nerf de la guerre pour le moment c'est la logistique apparemment

quel grand malheur en ce moment je lis - Page 12 999949

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Message  Invité Sam 16 Jan 2010 - 21:42

je sais pourquoi je ne regarde plus biblbiothèque Médicis, je n'aime pas Jean-Pierre Elkabbach, il avait été particulièrement déplaisant avec Simone Veil, subtilement déplaisant, faisant des raccourcis, coupant ses propos.

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Message  Invité Sam 16 Jan 2010 - 23:06

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La fille sans qualités.
Juli Zeh
Babel.

4" Couverture:
Au début des années 2000, dans un lycée allemand de la dernière chance, le jeu pervers de deux élèves s'est terminé dans un bain de sang. L'avocate à laquelle on confie l'affaire est bouleversée, tant elle a du mal à juger cet acte. Elle entreprend alors d'écrire l'histoire des trois protagonistes, leur rencontre, les prémices du jeu, son déroulement jusqu'à l'irruption de la violence.

Ada (quatorze ans) et Alev (dix-huit ans) sont nés pendant la guerre du Golfe ; ils étaient enfants pendant la guerre des Balkans et au moment du 11 Septembre. Les images du conflit en Irak ainsi que celles de l'attaque terroriste de Madrid ont accompagné leur adolescence. Cantonnés dans leur monde de confort, leurs parents ignorent tout de ce qui se passe dans l'esprit de leurs enfants - terrain d'exploration de la romancière. Leur attirance pour les jeux de rôle, les drogues, une musique apocalyptique et des comportements maléfiques, d'où vient-elle ?

Ada, enfant autoproclamé du nihilisme, se désigne elle-même comme un "prototype" incarnant l'air du temps, une "fille sans qualités", sans identité, et qui ne cherche qu'à se comporter avec la plus grande efficacité possible.

Ce roman ambitieux et parfaitement maîtrisé sur la détresse d'une certaine jeunesse a immédiatement propulsé son auteur sur le devant de la scène littéraire allemande.



Beaucoup de clins d'oeil a "L'homme sans qualités" de Musil. Il y a souvent dans ce livre des phrases qui "punchent" ou qui ne manquent pas d'esprit: "Gilet pare balles acoustique" (la jeunesse avec les écouteurs du lecteur mp3 aux oreilles)
C'est assez froid comme lecture, même un dépucelage parvient a être froid comme de la glace. Cette espèce de mal de vivre.
Ce livre suscite un questionnement, des questionnements dont l'auteur ne se soucie pas de faire une analyse, elle nous les montre, nous en fait prendre conscience mais n'analyse rien. Mais dans nos têtes la machine a analyser se met en branle.
Ces jeunes dont l'enfance a été maltraitée mentalement, abîmée. La fatalité de la vie sans se battre, sans réagir. C'est l'ère du vide.
Ce roman est un cri, c'est le cri de toute une génération, apolitique, pragmatique.
Le portrait de ses personnages est vivant, terriblement vivant et ça fait presque peur.

Bref j'ai aimé le lire et j'ai hésité beaucoup mais les titres des chapîtres nous happent et nous gardent a la lecture.

"Il faut que tu saches que le temps est constitué d'un nombre infini de couches successives dont chacun porte en elle la force de l'instant"

Ada dit un jour:" Le pragmatisme remplace pour nous tout ce qu'offraient autrefois les grandes idées, les idéologies et les religions, ce qui faisait croire à la paix, aux droits de l'homme et a la démocratie. Le pragmatisme nous empêche de devenir des criminels ou nous y incite quand c'est nécessaire...."

Ça n'est pourtant pas un roman qui nous habite longtemps.

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Message  Danielle Rosa Dim 17 Jan 2010 - 19:26

J'ai fini Je, François Villon de Jean Teulé.

Je ne le conseille pas, c'est bien fidèle à sa vie et à son oeuvre mais la vie dépeinte là, au Moyen Age, est tellement violente, cruelle, sanglante... Je n'ai éprouvé aucune sympathie pour le personnage, sauf un peu dans la dernière partie où il est brisé.
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Message  Invité Dim 17 Jan 2010 - 19:45

Danielle j'avais déjà entendu ce style de critique sur le Teulé en ce moment je lis - Page 12 982655
Diane je n'avais pas accroché à "la fille sans qualité'' en ce moment je lis - Page 12 982655
je viens de lire une courte BD pas gaie , Virginia

en ce moment je lis - Page 12 Virgin10

"Virginia démissionne de son job de bibliothécaire dans l’Illinois pour se rendre à la Nouvelle-Orléans au chevet de sa mère mourante. Elle y rencontre Dick, un jeune musicien qui lui rappelle son petit ami de l’école élémentaire, décédé au cours d’un tragique accident. La femme et le jeune homme rejoue des scènes de cette ancienne histoire dans une vaine tentative de rafistoler ce passé trouble. The Mother’s Mouth est une histoire d’amour non romantique où les frontières entre la réalité, les rêves et les réminiscences du passé disparaissent progressivement.

Publié en octobre 2006 aux Etats-Unis, The Mother’s Mouth a été sélectionné aux prestigieux Eisner Awards en 2007."

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